Arveyres

mardi 27 octobre 2020

La commune d’Arveyres classée comme commune urbaine, fait partie de la Communauté d’Agglomération du Libournais. Sa population est de 2 000 hab. (en augmentation) et sa superficie est de 1 727 ha avec des altitudes comprises entre 1 et 41 m. Ses habitants sont appelés les Arveyrais.
La rivière Dordogne qui borde la commune est un site du réseau Natura 2000. Seize espèces animales et une espèce végétale y ont été répertoriées. La commune fait également partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »18,19, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales. Quatre vingts pour cent du territoire est agricole dont 30% de cultures permanentes (vignes principalement), 22% de prairies… À signaler, les risques d’inondation sur une partie du territoire.
Le toponyme est documenté sous les formes latines Arveriis (1096), Arberiis (1235) ou romanes Arveyras (1362)… En 1170, la paroisse de Saint-Pierre d’Arveyres devient la propriété de l’ordre des Templiers. La plaine d’Arveyres était un marais qui fut asséché au XVIIe siècle.
D’inspiration classique l’église Notre-Dame d’Arveyres fut reconstruite en 1836.

La commanderie d’Arveyres est située dans la palus et surplombe une boucle de la Dordogne ; elle réunissait un ensemble de bâtiments et des terres attenantes Ces « maisons religieuses » étaient constituées d’une habitation principale, où résidait le commandeur, un logis pour les autres membres, une église ou une chapelle, un cimetière, parfois un hôpital pour les pèlerins. De ses origines à son démembrement à la Révolution Française, la Commanderie d’Arveyres exerçait un pouvoir central sur l’ensemble des Commanderies alentours, portant son emprise foncière sur Arveyres, Vayres, Saint Germain du Puch, Génissac, Saint-Pierre de Vaux, Izon, Salleboeuf et Saint Quentin du Baron.
La Commanderie d’Arveyres regroupait plusieurs constructions autour d’une grande cour rectangulaire, drainée par un égout central maçonné et appareillé : une église, des bâtiments annexes (chais à vin, cuvier, pigeonnier, écuries) une maison forte dont il ne subsiste qu’une construction en partie écroulée et sur laquelle avaient été flanquées une grange et un appentis au XVIIIème siècle.
Depuis 2015, les bénévoles de l’association « Pour la Commanderie d’Arveyres » mènent des recherches pour retracer l’historique du site depuis ses origines. Ils animent le site par diverses manifestations. Il ont de plus créé un jardin médiéval dédiée à une catégorie de plantes issues du capitulaire de Villis. (Les plantes médicinales, les plantes potagères, les plantes médicales et les plantes usuelles).




Randonnée du mercredi 11 juillet 2018

Palus d’Arveyres



Randonnée du 11 07 2018 : RDV au Port du Noyer à Arveyres : nous débutons une randonnée de 12 km principalement dans la palus dudit d’Arveyres. La randonnée se situe principalement dans une boucle de la Dordogne.
Au début de notre périple, nous avons tout d’abord une belle vue sur Fronsac et en particulier le tertre.
À travers un paysage de prairies et de vignes, nous admirons un beau patrimoine bâti assez dispersé et à l’architecture très diversifiée. Nous croisons l’autoroute, la voie de chemin de fer et son viaduc, ainsi que la route de Bordeaux. Nous passons à proximité de lieux dits aux noms « originaux » : le Négrot, Cache-Cocu, Mouillecul, Cugnefesse ! Paysage plat, trajet avec un pourcentage assez conséquent de route, mais l’environnement paysager et bâti, par son originalité et sa variété, vaut le détour.
Le 8 juillet 2020 : randonnée quasi-identique, mais en sens inverse de la précédente, avec un petit détour vers Bastoney.



Château L

a Capelle

Du côté de Fronsac

Cabaret des oiseaux


Château la Capelle : propriété familiale de 40 ha en appellation Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Le château est une demeure bourgeoise du XIXe siècle. Tertre de Fronsac : au loin on peut l’admirer avec au sommet la « folie » du maréchal de Richelieu, qui fut le théâtre de fêtes galantes dont l’écho propagea le renom des vins de Fronsac à la Cour de Versailles. À cet emplacement, dit-on, Charlemagne avait créé une place forte où fut érigé ensuite une puissance forteresse qui sera rasée au XVIIème siècle. Elle était le siège d’un puissant duché qui s’étendait jusqu’à Coutras et aux limites de la Dordogne.



Vente directe de viande

Le château Brondeau, belle bâtisse (fin XVIIIème) et propriété viticole d’une surface de 13 ha, appartenait à la famille Audy depuis 1900. Il a été acquis en 2016 par un groupe chinois qui possède également le château Perrin d’Hoge à Bonzac, et 55h de vigne du château Cazat-Beauchêne à Petit-Palais et Cornemps.
Le château Bozelle, très belle bâtisse également, en cours de rénovation, possède un vignoble de 22 ha, sur plusieurs appellations.



"Villa" en bord de Dordogne

Le pont de pierre de Libourne

Ancien chai au Port du Noyer

Résidence de bord de Dordogne





Randonnée du 8 juillet 2020

Palus d’Arveyres





Château Bastonay : en 2016, le domaine fut acquis par la famille Trondalen, ce qui amena, entre-autre, la restauration de la chapelle et de la maison de maître.
La seconde famille propriétaire connue du domaine, fut celle des barons Labat de Savignac [1], qui l’achetèrent au XVIIème siècle au cours de la transaction d’un vaste lot de terre dans le Libournais. C’est probablement Pierre-François de Labat, baron de Savignac et conseiller au parlement de Bordeaux, qui fit ériger la chapelle de Bastoney, située au milieu du vignoble, en même temps que la maison principale et les infrastructures vinicoles en 1752.





Randonnée du 16 novembre 2022

Palus d’Arveyres



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Libourne, la Dordogne et sa confluence avec l’Isle

Parures d’automne en roux et en rouge


[1Il s’agit de Savignac en Fronsadois, devenu Savignac de l’Isle